Contraception
Grâce à la vente des préservatifs, les organisations néo-malthusiennes ont longtemps bénéficié d'une certaine prospérité financière; ce qui est exceptionnel dans l'histoire des mouvements militants révolutionnaires.
Jusqu'à la loi de 1920, ce commerce était, en France, légal. Il les exposait toutefois à des poursuites pour outrage à la pudeur (ainsi l'article d'Eugène Humbert : "Notes sur le placement du pessaire à fond") ou pour exercice illégal de la pharmacie.
Avortement
La position des néo-malthusiens français face à l'avortement était claire et unanime : leur action devait permettre d'éviter d'y avoir recours. Lorsqu'il se trouvait être l'ultime procédé pour éviter une naissance refusée, il fallait qu'il puisse se dérouler dans les meilleures conditions de sécurité pour la femme qui y était condamnée.
Stérilisation
La stérilisation (essentiellement masculine) a aussi été présentée par les néo-malthusiens français comme un moyen d'éviter les naissances indésirées et indésirables. Dans le mauvais poème "Les génies électriques", publié dans Régénération en 1908, Paul Robin exprime sa foi dans l'utilisation des rayons X pour pratiquer une telle opération.
L'affaire des "stérilisés de Bordeaux"
Depuis 1932, un Autrichien, Norbert Bartozek (ou Bartoseck), avait répandu la pratique de la vasectomie dans les milieux libertaires français. Bartozek, Aristide Lapeyre et quelques autres sont inculpés de castration pour avoir pratiqué quinze stérilisations à Bordeaux.
