Après l'éviction d'Humbert, la Ligue de la Régénération humaine et son journal Régénération ne survécurent que quelques mois. Paul Robin se réfugia en Suisse où il se suicida en septembre 1912. Néanmoins, le succès de la propagande néo-malthusienne va encore s'amplifier provoquant une multiplication des organisations, de l'édition de journaux, de livres et de brochures.
La guerre interrompit la publication de toute la presse néo-malthusienne. En 1916, pourtant, Gabriel Giroud, le gendre de Paul Robin, décide de reprendre la propagande. Les journaux qu'il édite successivement sont immédiatement interdits. Il reprend, en 1919, le titre Le Néo-Malthusien qui survivra jusqu'à la loi du 31 juillet 1920.